L’œuvre de Suzanne Ramié qui a su rompre très tôt avec la tradition locale des potiers revisite au début l’art populaire en y apportant une énergie nouvelle et moderne. Puis les formes deviennent plus personnelles et épurées jouant entre les thèmes naturalistes (vase oiseau, pied de lampe Racine) et l’abstrait.
La richesse des émaux montre aussi la technicité de cette céramiste.
Après le décès du couple, leur fils Alain
continue l’activité de l’atelier avec une petite équipe de trois personnes. Madoura ferme ses portes en 2007.
La Communauté d’agglomération de Sophia Antipolis (CASA) rachète l’atelier qui en fait aujourd’hui un lieu d’art d’histoire et de création. Depuis 2013,
Yves Peltier
veille sur ce lieu mythique.
Texte © Christine Lavenu
(01/06/2020, maj 06/03/2023)
Sources :
Staudenmeyer Pierre - La céramique française des années 50, Editions Norma, 2004.
Come Rémy, Bartoletti Laurence, De Bruignac-La-Hougue, Forest Dominique, Gros Anne, Lacquemant Karine - Création en France, Arts Décoratifs 1945-1965, Gourcuff Gradenigo, 2009.
La céramique moderne, septembre 1976
La revue de la céramique et du verre, n°77 juillet-aout 1994