gueneau
François Guéneau (1937-2015)
Céramiste, sculpteur et peintre pastelliste.
Si François Guéneau
mêle à travers son art plusieurs passions : la sculpture, la céramique et la peinture aux pastels, il est surtout une figure marquante et reconnue pour sa céramique contemporaine en grès ou en porcelaine.
En 1958, il entre en apprentissage de céramiste en atelier libre. Puis il suit l’enseignement du sculpteur Philolaos. Une rencontre qui influencera sa vision artistique !
En 1961, dans le département de l’Yonne, il crée son propre atelier près d'Annay-sur-Serein, puis en 1982 sa propre galerie à Noyers-sur-Serein.
Dès 1963, il expose son travail dans diverses galeries et salons dont le Salon des Ateliers d’Art ( SAA
de 1965 à 1983), ce qui lui permet de diffuser ses pièces. Les expositions s’enchainent en France et à l’international (Allemagne, Canada, Italie, Suisse).
Comme
Pierre Lèbe,
Yves Mohy,
Solange Garotte, ou
Jacques Buccholtz, en 1971 François Guéneau participe à l’aventure de la manufacture de
Virebent (Lot) pour lancer une ligne de produits artistiques.
Deux ans plus tard, il renouvelle l’expérience en créant une ligne de porcelaine industrielle pour la Porcelaine d’Auteuil.
En 1997, à St Amand-en-Puisaye, pour le symposium Brique et Sculpture, il réalise avec de simples briques un étrange tatou.
Rendant hommage à la brique matériau de construction et aux anciens fours de la région produisant en abondance les tuiles, cette œuvre renvoie à l'image du Sacré de l'animal totem.
Dans la culture amérindienne, la bête fixe les frontières pour définir et délimiter l'espace physique et en quelque sorte l'espace moral, la ligne à ne pas franchir.
Discret, l’artiste plasticien aime travailler dans son atelier au milieu des champs.
« Il m'arrive de dessiner des formes que je crée ensuite. Parfois la forme vient naturellement à partir du travail de la matière. Elle avance au fur et à mesure du modelage. Tout cela doit être spontané. »
Son travail fait écho à la nature, aux animaux, aux insectes (‘ coléoptères’) et à des voyages sur des ‘terres d’ailleurs’ d’Afrique, de Chine et du Japon.
Concernant la peinture, il raconte : « À mes débuts, je n'exposais que mon travail lié à la céramique. Mais je peignais en secret. Jusqu'au jour où la confiance et le sentiment que l'on a abouti à des œuvres qui peuvent plaire au public, permettent de franchir le pas ».
« Mon but n’est pas de perdre le public dans des concepts trop intellectuels, mais plutôt de rester figuratif et de chercher la sensibilité et l’harmonie »
Robert Deblander
les décrit : «Ses pastels secs, d’un réalisme poétique, n’ont pas l’intention de vous éblouir, mais plutôt de vous réjouir. Ils parlent de lumières, d’harmonies et de subtilités ». Ce sont des pastels de paysages, de ciel, d’intérieur.
Citons les expositions récentes :
En 2012, à Avallon, l’exposition ‘Matière (s) à plaisir’ présentait des pastels et des céramiques de l’artiste.
En 2014, à Noyers sur Serein, l’artiste présentait ‘Terres d’ailleurs.’
En 2019, l’écomusée du perche de Saint-Cyr-la rosière (61) exposait ses ‘Coléoptères’.
Citons les expositions récentes :
- En 2012, à Avallon, l’exposition ‘Matière (s) à plaisir’ présentait des pastels et des céramiques de l’artiste.
- En 2014, à Noyers sur Serein, l’artiste présentait ‘Terres d’ailleurs.’
- En 2019, l’écomusée du perche de Saint-Cyr-la rosière (61) exposait ses ‘Coléoptères’.
Texte © Christine Lavenu
(c 03/07/2021 maj 28/07/2022)
Sources
Variations Virebent, Alain Bardin & Bénédicte Wattel, Editions Louvre Victoire 2014.