piano


Marc Piano  (1964-2023)


Céramiste, sculpteur et plasticien français.


Né en 1964 à Cannes, Marc Piano découvre la céramique à Vallauris lors de vacances scolaires dans l’atelier de Pascali, (le lieu de fabrication des œuvres de Jean Marais). 

Durant trois années, il est formé au métier de potier dans l’atelier de Jean Mathieu, le Pitop à Vallauris.

De 1983 à 1986, il occupe le poste de tourneur spécialisé. 

En 1986, il décide d’ouvrir son propre atelier et réalise une production utilitaire axée sur la série. 
En 1988, il quitte la France pour voyager en Nouvelle Calédonie et Australie, en pratiquant la céramique  utilitaire. Il revient dans le Doubs, dans le village de potiers de Salins en 1990. Puis, il se spécialise dans les pièces architecturales de grandes dimensions. 
En 1995, il revient à Vallauris vivre dans l’atelier de son feu père, qu’il transforme pour en faire un lieu de création et de recherche personnelles. 
Son atelier-galerie devient un lieu de rencontres et d’exposition, ce qui lui permet de côtoyer des artistes locaux, avec qui il collabore parfois.
Citions Patrick Boccarossa, Philippe Baldacchino, Renaud Lembo, Olivier Roy, Salvatore Parisi, Bernard Abril, Patrick Moya…).
En 1988, il quitte la France pour voyager en Nouvelle Calédonie et Australie, en pratiquant la céramique utilitaire. Il revient dans le Doubs, dans le village de potiers de Salins en 1990. Puis, il se spécialise dans les pièces architecturales de grandes dimensions. 

En 1995, il revient à Vallauris vivre dans l’atelier de son feu père, qu’il transforme pour en faire un lieu de création et de recherche personnelles. Son atelier-galerie devient un lieu de rencontres et d’exposition, ce qui lui permet de côtoyer des artistes locaux, avec qui il collabore parfois (citons Patrick Boccarossa, Philippe Baldacchino, Renaud Lembo, Olivier Roy, Salvatore Parisi, Bernard Abril, Patrick Moya…).

Depuis les années 1995, en parallèle à la production de céramique série pour Jacques De Tonge, Marc Piano explore une vision très personnelle consacrée à la thématique des Chimères. 
Ses travaux nous plongent dans l’univers du bestiaire avec des animaux à cornes stylisés, hybrides entre le taureau et le Minotaure. C’est un voyage qui nous ramène aux origines de ces bêtes, aux légendes mythologiques. 

Icone de culte pour de nombreuses cultures antiques, emblème de la puissance et de l’énergie créative, ici, la bête n’est pas figée dans le temps. Son mouvement évoque la force et le déchaînement de violence, qui est accentué d’abord par une terre en grès chamottée sombre ou par une glaçure rouge étincelante recouvrant le corps de la bête. 

Le sculpteur plasticien réinvente un monde de bestiaire rouge sang, qui résonne comme l’écho tragique des corridas. La bête, ‘Big Bull’ si puissant se bat avec ardeur. Cette quête se veut aussi hommage au peintre espagnol Pablo Picasso qui a utilisé, tout au long de sa vie, le taureau comme le fil d’Ariane dans le labyrinthe créatif de son œuvre. 

Marc Piano imagine aussi des panneaux muraux qui gardent dans la terre la trace d’une mémoire archaïque, telle des empruntes d’un monde oublié. Son œuvre exprime aussi ses inquiétudes face à la disparition des espèces animalières, comme ‘La Balade des Rhinocéros.’

Depuis 2005, le céramiste sculpteur Piano enseigne le modelage et la céramique à l’International Academy of Arts de Vallauris. 

Ses œuvres sont présentées aussi bien en France qu'à l’étranger (Hongrie, Suisse, Allemagne, Italie, …) , dans les expositions personnelles (‘Sur les traces du Minotaure, 2013, Vallauris – ‘Marc Piano, le privilège de l’invention, 2010, Cannes, …) et collectives.

Texte © Christine Lavenu (05/06/2020)
Sources : 
Sur les traces du Minotaure, Marc Piano, collection artstoarts. 
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