fabre


Christine Fabre (1951)


Sculpteur céramique, bronze, bois.   


Née en 1951 à Marseille, Christine Fabre suit l’enseignement de l’Ecole de Beaux-Arts de Luminy-Marseille. 

A Aubagne, elle fait son apprentissage du tour dans une usine pendant une année. Elle crée son atelier à Cassis en 1978.
 
Christine a commencé par créer des meubles en céramique, des fauteuils, des coffres pour meubler la maison.
Puis elle s’installe dans la Drôme en 1984, à Pont de Barret ou elle pratique une céramique plastique et figurative dans la technique des cuissons rapides. 
En 1990, elle quitte Pont de Barret pour Marsanne (Drome). En 2001, elle crée ‘un navire pour Télémaque’, constitué de 40 rames appuyées sur la fontaine de la place Saint-Sulpice à Paris.

Depuis 1980,  sont organisées des nombreuses expositions personnelles dans des galeries en France et à l’international ( Belgique, Hollande (Galerie Deventer), Suisse (Galerie Marianne Brand,Genève – Galerie le Vieux Bourg Lonay, Galerie, en 2018 Atelier-Galerie J.J. Hofstetter , Fribourg),  Chine en 2015 ( Liuli China Museum- Shangai), en 2016 à Taiwan (Liuli Gong Fang Museum)). 

christine fabre
christine fabre
christine fabre

Son travail est présenté dans de nombreux salons et de nombreuses expositions depuis 1981. En 2013, elle est invitée d’honneur à l’exposition Grès contemporain à Saint Amand en Puisaye. Depuis 2010, elle est membre de l’Académie Internationale de la Céramique.

L’artiste a su imposer un style très personnel et moderniser la technique japonaise du raku. En 1986, elle explique qu'elle envisage le raku pour ses accidents plus ou moins contrôlés.

Sa rencontre avec la terre, le verre et le bronze renvoie à la puissance originelle des arts de feu. Le dialogue de Christine avec les différents matériaux nous transporte hors du temps, dans un voyage imaginaire qui suscite la fascination de celui qui s’y plonge. Le mystère s'impose par le mélange des médiums et le croisement des arts ancestraux d'Asie et d'Afrique. Vêtue d'une 'peau de terre',  éclosent les graines sensuelles (matrice de vie), les urnes funéraires égyptiens (les canopes), les casques de guerriers 'les veilleurs', les portes du paradis avec leur clef ou celles de l'enfer sans clef, les boites à secrets, les boites à quatre secrets ....  

L'œuvre de Christine Fabre rend hommage au culte la main en travaillant avec sagesse et sensibilité le raku, le bronze, le verre et le bois pour inventer des objets nobles de Beauté et de Sens.

christine fabre
christine fabre
christine fabre

Ses pièces sont en écho avec son jardin intime. Complices, elles dialoguent entre elles sur les émotions passées, présentes et futures. Ce sont des miroirs intimes qui réveillent la mémoire, comme en 2021, avec 'Enfance' (coffret à oeufs), souvenir oublié de la petite devant des œufs de Pâques cachés. Au sentiment de joie et d'innocence se mêlent la tendresse, la douceur mais aussi la beauté de la vie si fragile. 
Est-ce pour l'artiste une allégorie de vie ?

En 1987, dans un article consacré à la céramiste, Robert Deblander écrivait : « Le travail de Christine Fabre me fait penser à celui de Georges Jouve » dans sa capacité à réinventer la céramique française.

Depuis plus de 30 ans, la galerie Capazza expose les œuvres de l'artiste.
christine fabre signature


Texte © Christine Lavenu
(créé le 15/09/2021, maj 28/07/2022)
Sources : 
Rencontre avec l'artiste Aout 2021
La revue de la céramique et du verre 1982, numéro 6
La revue de la céramique et du verre 1984, numéro 16
La revue de la céramique et du verre 1987, numéro 33
La revue de la céramique et du verre 1992, numéro 72
La revue de la céramique et du verre 2001, numéro 119
Livre Objets Rêvés, par Loul Combres, Hervé Claude 2013 Editions la revue de la céramique et du verre.
Site internet de Christine Fabre
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