lespinasse


Jean de Lespinasse (1896 -1979)


Céramiste français 

Atelier JdL de céramique à Nice (1955-1979).

JdL est l'acronyme de Jean de Lespinasse, de l'atelier de céramique niçois. 


L'atelier commence son activité en 1955 et cesse de produire au décès de Jean en 1979. 
Durant presque 25 ans, Jean de Lespinasse a veillé à créer une céramique d'art de qualité.

Situé dans le quartier Saint-Maurice à Nice, l’atelier créé sous le nom de la SOCFRA par Jean de Lespinasse (1896-1979) et sa femme, Simone Dreyfus (1909-1989), a fonctionné du milieu des années 1950 jusqu’à la fin des années 1970. 
L’atelier employait une dizaine de personnes (confection des moules en plâtre, coulage des pièces, bidouillage, cuisson des biscuits, décoration, émaillage, cuisson, expédition, administration).

Les pièces produites étaient signées JdL et accompagnées d’un numéro, lequel faisait référence aux catalogues que Jean de Lespinasse, son beau-fils Jean Saguès (1933-1991), puis des représentants utilisaient lorsqu’ils partaient en tournée après chaque salon professionnel (Foire de Lyon, Salon des Ateliers d’Art à Paris) pour présenter les nouveaux modèles et décors. 

Ces céramiques furent vendues dans des boutiques de souvenirs et de décoration en France et à l’étranger, ainsi que dans des magasins loués par l’entreprise à Sainte-Maxime, à Saint-Paul-de-Vence et à Vallauris.  


C’est par la diversité des décors, imaginés en majorité par Sylvie Fournier, qui fut la première et principale décoratrice de l’atelier de 1956 à 1967, que les céramiques JdL se démarquent. Les thèmes peints ou gravés furent les suivants :
• des rayures noires et jaunes, plus ou moins épaisses, sur fond blanc, parfois ponctuées de couleurs primaires (1956-1957);
• des personnages ou des dessins géométriques scarifiés sur fond noir, intérieur rouge ou jaune (1958-1959);
• des scarifications en forme d’écailles sur fond uni (1960);
• des personnages, natures mortes, motifs floraux, aviaires, poissons ou dessins géométriques en médaillons, bandeaux ou cartels sur fond bleu, marron, gris ou beige, intérieur noir ou beige (de 1960 à 1979).


Les pièces étaient souvent de grandes dimensions, nerveuses et très structurées. 

On relève surtout le soin apporté à l’ornementation, au contraste entre les mats et les brillants, qui démontre une grande maîtrise de l’art de la céramique pour les collectionneurs.

Aujourd’hui, les créations signées JdL sont souvent présentes dans les ventes aux enchères ayant trait aux céramiques des années 50 et 60, dites Vintage.

Texte © Catherine Saguès (Petite fille de Jean et Simone Lespinasse)
Nous remercions Madame Catherine Saguès pour le partage et la rédaction de cet article.  
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